La réalité augmentée consiste à ajouter tout type d’informations visuelles à une perception de la réalité matérielle. C’est le mélange perceptif de plusieurs niveaux de réalités et d’informations. L’idéal consiste à avoir un écran transparent permettant d’ajouter des informations numériques aux objets que l’on perçoit à travers.

Le procédé consiste à utiliser un moyen de capture couplé à un écran permettant de voir les images. On y ajoute des informations en temps réel provenant d’un modèle numérique ou de vidéos préenregistrées afin de donner l’illusion que les deux coexistent.

Le procédé permet de donner à voir une maquette numérique dans son contexte en n’ayant qu’à texturer ce qui est ajouté. Les informations peuvent être diverses et lisibles sur différents écrans, donc par plusieurs personnes en même temps. Étant de nature numérique, une interaction avec diverses informations est alors possible.

C’est une manière d’augmenter notre perception de la réalité [d’où le nom]. On peut y ajouter diverses informations traitées en parallèle et évoluant en fonction de la scène perçue. On peut également imaginer utiliser des capteurs ultra-sensoriels afin de donner à voir une plage d’onde non visible par l’œil humain.

Une promenade architecturale mêlant différentes temporalités est possible. L’existant et le virtuel coexistent au moyen de l’interface-écran. Il y a une forte immersion possible. La réalité augmentée permet de visualiser sur site l’ouvrage projeté en ayant la possibilité de le vivre visuellement à l’image d’une maquette 1:1.

Le fait d’avoir le contexte avec toutes les informations le caractérisant demande que l’on attache plus d’importance aux textures de l’objet que l’on ajoute. Les moindres changements dans la lumière appliquée au modèle où sa résolution d’image par rapport à l’image de la réalité sera très visible.